Le costume durant l’âge d’or d’Hollywood

Que serait un acteur sans son costume ? Je veux dire que serait-il sans son costume tant celui qu’il porte dans le film et hors du film ? Car oui, encore et toujours, l’habit est une part non négligeable de l’ethos d’une personne. Que serait James Dean sans sa banane et sa veste rouge ? Un brillant acteur, très bien je vous l’accorde, mais cela n’empêche ! Le style vient renforcer le caractère et c’est particulièrement visible au cinéma. La preuve en est qu’on ne cesse de se référer à ces acteurs comme à des modèles de perfection stylistique et physique, ils ont tant marqué les esprits qu’ils sont devenus des incarnations de nos critères de beauté.

Le choix de l’âge d’or hollywoodien s’impose alors comme une évidence puisqu’il coïncide avec l’âge d’or du costume masculin et de l’élégance féminine, l’âge d’or du cinéma Hollywoodien est traditionnellement daté du début des années 30 au début des années 50. L’âge d’or hollywoodien a une saveur particulière, c’est un mélange du sable des western, du parfum des films d’amour, du cuir d’un perfecto bien rock’n’roll, et du paroxysme de l’élégance tant masculine que féminine. De Cary Grant à Humphrey Bogart en passant par Marylin Monroe et Sophia Laurens ; de La Fureur de Vivre à Casablanca et de La Chevauchée Fantastique aux Hommes préfèrent les blondes, nous verrons dans cet article le style des acteurs au sein de leurs films et hors de leurs films puisqu’au costume traditionnel s’ajoute le costume du film. L’intérêt va aussi être ici de parler des coupes de cheveux -si caractéristiques de l’époque- qui contribuent à faire l’image de l’acteur de l’âge d’or hollywoodien. Enfin, cet article ne peut se faire sans parler des actrices hollywoodiennes qui ont autant – et parfois même plus – que les hommes marqué, influencé et changé l’image de l’ethos féminin. 

Nous dresserons donc ici un portrait global de ce qu’est le style de l’âge d’or hollywoodien tant pour les hommes que pour les femmes en passant par divers acteurs et leurs différents films afin de rendre le plus possible l’atmosphère et la saveur qu’a le style hollywoodien. Et puis, je vous avoue que je porte nombre de ces acteurs dans mon cœur puisque c’est en grande partie grâce à eux que je me suis intéressé aux costumes et donc, que je vous écris cet article qui tâchera de leur rendre honneur.

Nous dresserons donc ici un portrait global de ce qu’est le style de l’âge d’or hollywoodien tant pour les hommes que pour les femmes en passant par divers acteurs et leurs différents films afin de rendre le plus possible l’atmosphère et la saveur qu’a le style hollywoodien. Et puis, je vous avoue que je porte nombre de ces acteurs dans mon cœur puisque c’est en grande partie grâce à eux que je me suis intéressé aux costumes et donc, que je vous écris cet article qui tâchera de leur rendre honneur.

Les grands hommes de l’âge d’or hollywoodien

L’immense référence, Cary Grant

Pour commencer cet article, partons du sommet de l’élégance et du style. Cary Grant est l’incarnation de comment il faut porter un costume. A en croire les rumeurs, Grant portait dans ses films ses propres costumes car faits sur mesure, ils cachaient les défauts qu’il se pensait avoir. Il pensait en effet avoir un cou démesuré c’est pourquoi il porte des cols aussi imposants qui s’accordent avec son gabarit. On va ici pouvoir s’amuser à lister les réussites vestimentaires de Grant tout en se délectant et en apprenant des maitres en la matière.

On a ici un Grant tout droit sorti des Peaky Blinders, manteau croisé noir à revers XXL, costume trois pièces gris en tweed, feutre borsalino bien plus élégant que celui de Michael Gray au début de la saison 6 des Peaky. Mâchoire serrée, cheveux gominés, comment une telle élégance a-t-elle pu se perdre avec le temps ? 


Deuxième grande réussite, son style décontracté, car oui, il est ici décontracté. Costume en tweed deux pièces, revers à cran, mouchoir de poche à motif, cravate à rayure, col à épingle et petit pull à col V beige qui vient parfaitement s’accorder à son costume en ajoutant une touche de contraste. Quant aux cheveux messieurs, regardez à quel point rien ne dépasse. Nous ne pouvons que tirer la révérence. 


Chers lecteurs, je vous présente maintenant la tenue que tous vos professionnels du style présents sur twitter reproduisent plus ou moins sans le savoir :

Trench, costume gris, derby marron cirées. Simple et efficace, formel et en même temps si élégant. Est-on véritablement obligé de faire un commentaire ? Par acquis de conscience je dirai oui. 

Pour l’automne, on s’accorde avec la couleur de la nature, le marron. Un marron clair qui s’accorde avec le teint, une chemise à épingle, une élégance à rester sur sa belle chaise en bois à se délecter de quelques lectures en voyant les feuilles choir. 


En hiver, c’est le trois pièce classique en laine, revers large en pointe et une cravate en laine !


Au printemps, on est sur un dépareillé gris couplé d’une chemise à col français ouvert et un foulard qui vient prendre le relai de la cravate. 


En été, c’est mocassins, polo blanc et pantalon blanc bien large, bien ample, bien années 30.

Humphrey Beau-gars

Passons les jeux de mots, il faut bien être un peu original pour les titres, je sais que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Il me faut réussir à tenir votre attention en haleine puisque j’ai joué une de mes meilleures cartes dès la première partie ! Alors laissons place à un autre immense acteur de l’âge d’or Hollywoodien, j’ai nommé Humphrey Bogart. Je rends à César ce qui est à César, la description faite par Wikipédia de Bogart est excellente : « L’image d’Humphrey Bogart est liée à son allure, étroitement sanglé dans son imperméable, ses orbites sombres creusant, sous le feutre mou du détective privé, son visage plus ou moins plissé, son rictus de dérision perpétuelle et son geste machinal pour se tirer le lobe de l’oreille. Son jeu était toujours naturel ».


Son imperméable et son chapeau ont sans aucun doute contribué à l’ériger en symbole, modèle et mythe depuis son plus célèbre film Casablanca.


Si Grant détient la première place en termes de style pur et dur, Bogart est je crois sans débat possible, un plus grand acteur que le premier. Il est un véritable mythe du cinéma et fait partie des plus grands.


Je pense que cette photo suffit à faire comprendre pourquoi Bogart est un incontournable pour cet article, si cette posture vous dit quelque chose, c’est bien normal, on retrouvera 30 ans plus tard le même style, la même pose et presque la même coupe de cheveux chez Al Pacino dans le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain. Et je pense que l’inspiration vestimentaire outre l’imaginaire mafieux, a trouvé sa source auprès des icones de style de l’âge d’or telle que Bogart.


Un dilemme cornélien s’ouvre désormais à moi lors de la rédaction de cet article : nombreux sont encore les acteurs qui mériteraient d’avoir leurs noms présents ici, or, nous risquerions rapidement de tomber dans la redondance puisque leurs styles, bien qu’impressionnants, se ressemblent souvent. Nous pouvons donc nommer des acteurs qui firent chavirer plus d’un cœur.

Clark Gable


Costume noir, droit, trois pièces, chevalière au petit doigt, moustache parfaitement taillée, pochette blanche, aucun reproche à faire à l’acteur aux cheveux les plus gominés de la période dans Autant en emporte le vent.

Gary Cooper

Peut-on faire plus américain que Gary Cooper ? 

The dictator du style

Et puis, comment faire une première partie complète sans parler de Charlie Chaplin ? Génie visionnaire de l’époque, Chaplin incarne la différence entre costume et « costume ». Il est reconnaissable tant par son élégance quotidienne que par le costume de son personnage. Ce chapeau melon, ce nœud pap, cette canne et cette moustache lui collent à la peau comme le chapeau de John Wayne reste glué à sa tête.

Le Cow-Boy d’or

Parfaite transition n’est-ce pas ?  En effet on peut faire plus américain que Cooper, comme dernier homme de cette partie arrêtons-nous un instant sur John Wayne, le cow-boy de l’âge d’or. Les westerns sont un des grands styles de films de la période et John Wayne en est le plus grand représentant.


Il est le premier grand acteur du genre et l’influença à jamais. Il a le visage de l’américain du far West. Mâchoire carrée, sourcils bien alignés et épais, un nez qui rend jaloux le sphinx et des traits dignes d’un véritables cow boy. Son style est plutôt facile à décrire : gilet ouvert en cuir marron, chemise de couleur, pantalon beige, foulard beige, chapeau 26 bar ranch de Stetson, santiags et surtout son 44 pouce single nation army de chez Colt rarement laissé dans son holster. 

À vous mesdames !

Les actrices de l’âge d’or d’Hollywood ont au même titre que les acteurs, voire peut-être encore plus bousculé les critères de beauté. Marylin Monroe en est peut-être la plus grande égérie. Se frayer un chemin dans le monde définitivement dominé par des hommes qu’était et qu’est Hollywood n’est pas une chose aisée pour une femme en 1940. Et pourtant nombre d’entre elles ont réussi.

L’image qu’elles sont parvenue à créer de la femme moderne est remarquable et passe par la tenue : la propagation du décolleté, des épaules nues, des brushings, du rouge à lèvres et j’en passe ont participé à l’émancipation de la femme. Je n’aborderais pas ici ce sujet de société qui nécessiterait une étude sociologique que je n’ai pas les capacités de mener. Je laisse simplement la porte ouverte de ce sujet qui me semble-t-il est important tant pour comprendre l’émancipation des femmes en Amérique que la sexualisation de la gent féminine qui est apparue à la suite de l’âge d’or hollywoodien.

Mais restons ici dans le sujet léger qu’est la beauté du style de l’âge d’or en laissant à d’autres le soin d’en aborder la gravité. 

Lauren Bacall



Lauren Bacall est l’icône féminine de l’âge d’or d’Hollywood, au milieu des années 40 elle partage l’affiche avec Humphrey Bogart qu’elle a fini par épouser. Elle est l’image de la femme fatale au cinéma et joue de son regard et de sa voix si particulière. Elle est même surnommée « The look » tant son regard était sensuel.


Le regard de Bogart couplé à celui de Bacall faisait d’eux le couple du cinéma hollywoodien. Quant au style ce qui est frappant c’est qu’elle porte peu de décolletés et laisse peu apparaitre sa peau puisque ce fut popularisé au début des années 50 par l’actrice que nous verrons juste après. Elle portait beaucoup de cols roulés, de pantalons de costumes taille haute et des tailleurs très classiques. 

(Photo by Keystone/Getty Images)

La conquérante d’Hollywood


Elle est la superstar de cet article. A en croire Le Guide de la culture populaire des USA seuls Elvis et Mickey Mouse rivalisent avec Marilyn en termes de popularité. Elle accède très rapidement au statut de sex-symbol, c’est-à-dire au symbole d’un certain idéal sexuel féminin ou masculin. Star hollywoodienne, elle incarne ce tournant de l’âge d’or des années 50, en effet auparavant nous étions plus sur des standards de beauté classiques, or Marylin casse les codes et introduit presque à elle seule la notion de sex-symbol. Au même titre qu’Elvis, tout ce qu’elle fait gagne une dimension sexuelle qui symbolise la libération sexuelle née dans les années 50 tant à travers le cinéma qu’à travers le rock. 


Les robes de Marylin Monroe – presque toutes vendues aux enchères pour des sommes impressionnantes telle la robe de Sept ans de réflexion vendue à 5,5 millions de dollars (deuxième photo) – sont devenues légendaires. Icone de la mode et du style son influence se fit sentir dans le monde entier, et a commencé par sa chevelure. Son brushing est aussi célèbre que la banane d’Elvis. Tous deux ont contribué à créer une coupe de cheveux qui influença toute une jeunesse. 

Outre ces splendides robes, on peut noter des styles plus décontractés, le célèbre shooting en col roulé noir et pantalon blanc a fait de cette tenue une véritable référence pour nombre de femmes. Quant à la première photo, on a un style presque business, un long pardessus camel en laine à revers en châle sur une chemise à col ouvert et une jupe camel ajoutez à cela son rouge à lèvre et son brushing, vous obtenez une parfaite combinaison combinant élégance et féminité. 

« Son Altesse Sérénissime la princesse Grace de Monaco »

Grace Kelly, femme du Prince Reinier III de Monaco porte très bien son nom. Elle est la grâce incarnée. Symbole des années 50 et actrice dans le film d’Hitchcock Le crime était presque parfait, Grace crève l’écran. Une beauté presque inégalée que vient parfaire un style de princesse – au sens premier du terme puisqu’elle en est une.



Une beauté digne d’une statue grecque, ses tenues conjuguent simplicité et sublime. De la coiffure aux talons en passant par les bijoux et parures royales, Grace Kelly gardera à jamais l’image d’une femme à la beauté d’une œuvre d’art, à tel point qu’Andy Warhol réalisa son portrait en sérigraphie.


De la même façon que pour les acteurs, passons maintenant à une petite énumération de très grandes et sublimes actrices qui surent marquer l’âge d’or d’Hollywood et les sentiments de plus d’un jeune homme.

La sirène fatale


Ava Gardner su atteindre le firmament des étoiles hollywoodiennes. M. Rooney PDG de MGM, Howard Hughes multimilliardaire, le musicien Artie Shaw et Sinatra sont tous tombés pour Ava Gardner. 

« Beaucoup de gens m’ont affirmé par la suite que mon image et ma carrière de star se sont dessinées dans Les Tueurs, où je me suis imposée en sirène fatale aux hanches ondulantes et au décolleté vertigineux, capable de flanquer le feu à la planète en restant adossée contre un piano. »

— Ava Gardner, Ava, Mémoires

Cette phrase nous laisse comprendre au combien la beauté de Gardner a joué dans son ethos de « sirène fatal ». 

L’italienne d’Hollywood


Avant d’aborder les rockers de l’âge d’or et de finir cet article, bouclons la boucle en parlant de Sophia Loren, qui entretint une liaison avec Cary Grant sur le grand écran autant que dans le dos de sa femme. 


Actrice italienne qui acquiert une renommée mondiale jusqu’à monter les marches d’Hollywood, Sophia Loren fait partie de ces femmes fatales des années 40-50, une classe et une prestance à toute épreuve, son visage si italien et ses tenue élégante, cet article n’aurait su être complet sans elle.

Rockers et cinéma

Le géant à l’est d’Hollywood.

Quel style cet homme ne s’est-il pas approprié ? Smoking, costume, rocker, cow-boy et j’en passe. Tous les styles caractéristiques de l’âge d’or hollywoodien se retrouvent dans la courte mais si importante carrière de James Dean. 

En dehors du cinéma comme au cinéma, il incarne le rocker, le rebelle, la jeunesse désabusée, perfecto sur sa Triumph T110 650 cm3 bleu coquille avec une cigarette qui reste collée à ses lèvres, il est l’image du Bad Boy des années 50. 



Il est même celui qui popularisa le célèbre ensemble jean tee-shirt blanc à col rond bien haut sur la nuque et la paire de bottes à boucles noires. Mais c’est son encore plus célèbre blouson rouge qu’il arbore fièrement col relevé dans La Fureur de Vivre qui restera dans les mémoires. Couteau à cran d’arrêt, cigarette, veste rouge, moto et voitures, il ne lui manquait plus qu’un élément pour insuffler à une jeunesse un souffle de fureur : la banane. 


Cette coupe de cheveux caractéristique des années 50 que tout jeune homme de l’époque s’est au moins essayé une fois à reproduire. Elvis et Dean en étant les deux grands maitres ; l’idée est de coiffer ses côtés en arrières et de passer de la gomina dessus pour que les traits du peigne dans les cheveux soient saillants et brillants. Quant au-dessus, il faut les ramener en arrière par un grand coup de brosse, laquer le plus possible pour garder du volume, puis structurer la coupe avec ses mains, un peigne et sa laque pour garder la forme souhaitée. Enfin, la banane va se « déconstruire » au fil de la journée pour donner un air plus décontracté et plus rock. 


Outre ce style de rocker, on peut observer chez Dean le port du costume classique de façon plutôt décontractée, allant bien avec son caractère sans aucun doute, des pardessus croisés façon militaire, des vestes à cran classiques, la prédominance du col roulé et du pull à col V sur la cravate, mais le tout toujours fait avec une touche de nonchalance qui donne son charme à l’acteur.

James Dean 1954.


On observe enfin sur ses photos avec Pier Angeli qu’il porte un magnifique smoking avec des revers en châle ; regard sombre, banane parfaitement dressée – restons dignes et évitons tout trait d’esprit mal placé – en clair, prime James Dean. 


Un acteur nommé Désir  

Symbole des années 50, considéré comme un des acteurs les plus influents du XXe siècle, étoile de la fin de l’âge d’or hollywoodien, Marlon Brando est incontournable dans notre article. Suite à son film Un tramway nommé désir, il est propulsé au sommet d’Hollywood et redéfinit les critères de beauté masculine pour la seconde moitié du XXe siècle – si Grant, Gable ou Bogart ont influencé la première partie, Brando et Dean sont sans contestes ceux qui ont influencé toute une jeunesse.


Dans L’équipée sauvage, film qui rendra célèbre le blouson noir et le jean, Brando devient le symbole du rebelle au même titre que son collègue blond. La casquette d’aviateur, un jean brut, des bottes allemandes et un perfecto. On a ici la naissance du mythe du rocker et du perfecto, Dean et Elvis la perpétueront mais c’est bien Brando qui la popularise. Le mythe du « blouson noir » français vient de ce film. Col relevé, une poche zippée sur la poitrine, deux poches zippées sur le côté, des épaulettes avec une étoile, son prénom brodé sur le torse, une poche à rabat pour ranger son zippo et une ceinture, on a ici le parfait perfecto Schott de rocker : le modèle 613 « one star ». Contrairement à ce que beaucoup croient, porter le col du perfecto relevé n’a rien d’inélégant ou d’informel, au contraire ! le perfecto est fait pour se porter de la sorte, les boutons servent à fermer le col lorsque l’on roule en moto, mais hors de la route, le col relevé est la norme. 



Dans sa vie quotidienne, Brando a comme Dean un style décontracté à cela près qu’il apprécie les costumes bien taillés. On a plus d’une photo de lui se pavanant dans la foule en costume typique des années 50 : cintré, revers fins, nœud de cravate simple, sans fioriture, juste une carrure à laquelle s’adapte parfaitement le costume. La seconde photo nous montre un Brando beaucoup plus simple, pantalon à pince, large, typique des années 40, pull en maille à manche retroussée, cheveux en bataille, l’air un peu négligé et pourtant, une sorte de charisme à toute épreuve. C’est à se demander s’il réussirait à être élégant en crocs. 




Nous ne pouvons malheureusement pas ici parler du Brando du Parrain puisque nous nous trouverions hors période, mais Brando n’a pas attendu le Parrain pour prouver qu’il savait porter des costumes peu communs. La première photo est un essayage de tenue pour son rôle de Mac White. Costume blanc d’un cintrage parfait, col italien monochrome rompu par la fine cravate noire et par le cirage de ses mocassins, on a ici une tenue absolument parfaite, comme quoi, le costume n’a pas besoin d’être extraordinaire pour vous rendre élégant, il suffit d’avoir l’assurance et l’attitude qui va avec quand il est sur votre dos pour éclipser tout le monde dans une salle.



Prenons-en pour preuve la seconde photo, toujours pour son rôle de Mac White, dans une tenue de soirée en queue de pie à revers en pointes, couplée d’un gilet beige à revers et d’un un pantalon à rayure, Brando transpire l’assurance et la nonchalance, faisait presque du costume un objet naturel sur lui. 

Conclusion


Voici le portrait non exhaustif que l’on peut dresser de l’âge d’or d’Hollywood. De 1930 à 1955, ces acteurs et actrices ont marqué bien plus que le grand écran. Ils ont inscrit une nouvelle atmosphère dans la mode et dans les mentalités, ont bouleversé nos critères de beauté, nous ont fait et nous font encore rêver. Ils restent pour nous des modèles, des inspirations, presque des mythes.

Ils ont tous à leur manière une forme de beauté inatteignable. Comme si même on les croisait on oserait leur adresser la parole, tels des œuvres d’arts que l’on n’oserait toucher, leur beauté ne cessera de nous fasciner. Le fait qu’ils soient acteurs leur donne cet aspect irréel, ils sont à la fois des personnages de fiction -on retient de James Dean en tant que Jimmy dans La Fureur de Vivre – et de véritables personnes et c’est cette double identité qui leur donne cette force et cette beauté si singulières. 

En vous remerciant d’avoir lu cet article, on se retrouve bientôt pour le suivant.


Article écrit par Enzo Muscianese

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